Mobilité et autonomie : l’engagement de Thibault Faÿ avec EzyGain
Thibault Faÿ est expert de l’aide à la mobilité. Ingénieur, lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur de la Fondation Norbert Ségard en 2017, il a créé EzyGain, qui développe et commercialise des solutions innovantes d’entraînement et de rééducation à la marche.
Qu’est-ce qui, dans votre parcours vous a amené à développer des dispositifs d’aide à la mobilité ?
Pendant mes études d’ingénieur, je souhaitais m’investir dans l’entreprenariat et dans la création d’entreprise notamment dans le domaine médical. C’est la rencontre avec mes associés, Zineb Agoumi, le docteur Thierry Albert et Jean-Baptiste Martin, qui m’a fait prendre conscience de la problématique liée à la mobilité. J’ai trouvé le sujet fort intéressant parce qu’il représentait un véritable défi à la fois médical et technique mais également parce qu’il apportait une réelle amélioration dans la vie des patients.

En aidant les personnes à retrouver leur mobilité, nous les aidons très clairement à se sentir mieux au quotidien.
Quel est le rôle de l’aide à la rééducation à la marche auprès des personnes victimes d’AVC, de sclérose en plaque ou de Parkinson par exemple ?
Les impacts sont nombreux et à plusieurs niveaux. Tout d’abord au niveau de la motricité des personnes, en les aidant à récupérer la marche, elles acquièrent à nouveau leur indépendance et leur autonomie, ce qui revêt une valeur inestimable pour un patient qui se retrouve diminué dans sa motricité. Puis, il ne faut pas oublier tous les aspects positifs que la marche et l’activité physique apportent à la santé au quotidien : que ce soit au niveau cardiaque, respiratoire, pour la circulation sanguine ou encore le système digestif etc… En ce qui concerne les maladies neurodégénératives, maintenir les capacités de déplacement et les aptitudes physiques de ces personnes est essentiel voire indispensable. Cela contribue grandement à redonner confiance à toutes ses personnes.
Pensez-vous que l’amélioration de la mobilité peut impacter l’état de santé général ?
Oui tout à fait. Pouvoir se déplacer influe comme un cercle vertueux sur le reste de la santé et notamment sur le moral. En étant à nouveau capable de se déplacer et en voyant sa santé s’améliorer, l’impact sur le moral n’en sera que plus positif et bénéfique. En aidant les personnes à retrouver leur mobilité, nous les aidons très clairement à se sentir mieux au quotidien et à avoir une meilleure estime d’eux-mêmes.
Qu’en est-il de la santé cognitive, de la santé mentale ? Socialement et psychologiquement, quels sont les bénéfices d’une mobilité retrouvée ?
En retrouvant sa mobilité, on est en mesure de se sociabiliser, d’aller voir un voisin, de suivre son chien pendant une balade, de marcher avec un proche par exemple. Le lien social est donc à nouveau rétabli ce qui influe grandement sur l’estime de soi. Ils se retrouvent alors au même niveau que les autres s’ils ne sont pas en fauteuil roulant. Au final, la mobilité est fondamentale dans le système global d’un patient.
Les résidents d’établissements de santé ou d’EHPAD présentent-ils des caractéristiques différentes notables des personnes qui pratiquent leur rééducation à domicile ?
Avant toute chose, le lieu où se pratique la rééducation a un réel impact. Si le patient se trouve en centre de rééducation ou dans un lieu de vie tel qu’un foyer d’accueil médicalisé ou dans un EHPAD, les moyens sont généralement différents.
Dans ces types d’établissements, le personnel y est plus ou moins nombreux, ayant plus ou moins de temps à consacrer au patient, des personnes y sont également présentes pour veiller à sa sécurité et pour l’aider à réaliser des actes de rééducation.
A domicile, on se trouve beaucoup plus démuni. D’où la nécessité de proposer du matériel qui assure un haut niveau de sécurité, pour une utilisation facilitée et conçu pour que le patient seul ou un aidant non professionnel puisse mettre l’appareil en service aisément.
Aucune différence notable n’est à relever entre les personnes qui pratiquent la rééducation en centre par exemple et ceux qui la pratiquent à domicile. Ce n’est pas parce que la personne est à domicile qu’elle est en meilleure santé et vice versa. Cela est donc très variable.
Comment participer activement au bien-vivre, au mieux-vivre de nos proches aînés ou en situation de handicap ?
Je pense qu’il est primordial de consacrer du temps à nos proches aînés ou en situation de handicap, de leur apporter une écoute de qualité afin de bien cerner leurs besoins. Cela nous permettra de leur proposer des solutions en phase avec leurs attentes. Voilà les conditions nécessaires pour une relation sereine et apaisée.

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